Anatomie du Cœur

2018-2019

1 Introduction

Vue externe du cœur
 Le cœur est un muscle creux​ possédant un rôle de pompe, ce qui en fait l’organe central de la circulation sanguine. Il pèse ​250 à 300 grammes​.

1.1 Situation

Schéma du médiastin
 Le médiastin est le volume médian du thorax, délimité par le sternum en avant, la colonne vertébrale en arrière, le diaphragme en bas et les clavicules en haut.

Schéma du médiastin
 Le coeur est situé au niveau des​ 2⁄3 antérieurs et du ⅓ inférieur du médiastin, plus proche du sternum que de la colonne vertébrale. Il est dans un sac fibreux adhérant aux autres composants du thorax, le péricarde. Les espaces latéraux sont dits pleuro-pulmonaires.

Situer le cœur sur un patient
 Le rond représente la projection de la valve cardiaque sur la poitrine, la croix est le point d’auscultation où l’on entend le mieux cette valve.

1.2 Forme

Schéma de l’anatomie externe du coeur
 En France, on le considère comme une pyramide triangulaire à base dorsale. La pointe (ou apex) est antéro-inférieure gauche, la face inférieure repose sur le diaphragme (face diaphragmatique). Elle est délimitée par le bord inférieur gauche et le bord inférieur droit. Les faces droite et gauche se rejoingnent au niveau du bord supérieur. C’est une vue très schématique qui varie selon les pays.

1.3 ​ Axe et orientation

Axe anatomique du cœur
 L’axe du coeur est dirigé de la base vers la pointe, orienté oblique en ​bas​, à gauche​ et en avant​. On lui décrit un angle de 40°​ par rapport à l’horizontale (variable selon les individus).

1.4 Coupes du thorax

Coupe frontale du thorax
 

Coupe sagitale du thorax
 

2 Configuration externe

2.1 Vue sterno-costale

Observation du sujet de face en enlevant les côtes, le sternum et le sac fibreux. Le contour droit est vertical, il s’élève de la veine cave inférieure jusqu’à la veine cave supérieure. En haut, à gauche de la veine cave supérieure se situe l’arc aortique puis l’auricule gauche (extension de l’atrium gauche) qui descend le long du bord droit.

Vue antérieure
 

Le sillon inter-ventriculaire ventral marque la partie antérieure de la séparation entre le cœur droit et gauche (septum interventriculaire). Il monte verticalement depuis l’apex et passe derrière le tronc pulmonaire.

Une petite portion supérieure du sillon atrio-ventriculaire gauche est visible devant l’auricule gauche. Le sillon atrio-ventriculaire droit part du bord droit de l’aorte et descend sous l’auricule droit vers la face diaphragmatique. Entre ces deux sillons se situe le départ des gros vaisseaux : l’aorte et l’artère pulmonaire.

2.2 Vue latérale gauche et droite

Sur la vue latérale gauche, le bord gauche du coeur est légèrement convexe, dirigé en bas et en avant. En arrière, on a l’atrium et son auricule en position supéro-antérieure. L’aorte est placée en avant de l’artère pulmonaire. En arrière de l’atrium gauche, se situent les veines pulmonaires gauches, supérieure et inférieure. La séparation que l’on aperçoit entre le ventricule gauche et l’atrium gauche est le sillon atrio-ventriculaire gauche.

Vues latérales du cœur
 Sur la vue latérale droite l’atrium droit se situe en arrière avec son auricule sur sa partie supéro-antérieure. La veine cave supérieure arrive au dessus et la veine cave inférieure se place en dessous. Les veines pulmonaires supérieure et inférieure droites sont situées à l’arrière de l’atrium droit.

2.3 Vue diaphragmatique

Vue diaphragmatique du cœur
 Le coeur est observé par en dessous, depuis le diaphragme. Le sillon inter-atrial est peu visible, le sillon atrio-ventriculaire accueille le sinus coronaire et le sillon interventriculaire postérieur sépare le ventricule gauche du ventricule droit à droite de l’apex. La majeure partie de la face inférieure de l’atrium droit est occupée par l’orifice de la veine cave inférieure. L’atrium gauche contient surtout les orifices des 4 veines pulmonaires.

2.4 Vue postérieure

Vue postérieure du cœur
 Le sinus coronaire remonte de la droite vers la gauche, marquant la limite entre l’atrium et le ventricule gauches. Le sillon interatrial qui sépare l’atrium gauche central de l’atrium droit en bas à droite est peu marqué. Les gros vaisseaux postérieurs sont bien visibles : la veine cave inférieure en bas à droite, les veines pulmonaires entrant à la partie supérieure de l’atrium gauche. Au dessus, le tronc pulmonaire émerge du ventricule droit (situé plus en avant), derrière et au dessus se situe l’aorte.

2.5 Vue supérieure

Vue supérieure du cœur dans une coupe frontale du thorax
 La vue supérieure du cœur permet surtout de voir l’organisation des gros vaisseaux au niveau de leur sortie de la pompe cardiaque. L’aorte centrale est encadrée à la sortie du cœur par le tronc pulmonaire à gauche et la veine cave supérieure à droite.

Vue supérieure externe du coeur
 

3 Vascularisation

3.1 Les artères coronaires

Les artères coronaires permettent la vascularisation du cœur.

Dessin des artères coronaires vues de dessus
 Les artères coronaires sont les premières collatérales de l’aorte. Elles prennent leur origine au dessus de la valve sigmoïde aortique (au dessus de la cuspide gauche et de la cuspide droite) au niveau du sinus de Valsalva qui est une dilatation de l’aorte a son origine.

Dessin des artères coronaires sur une vue antérieure
 Elles cheminent à la surface du cœur et assurent une vascularisation par une structure terminale.

Dessin des artères coronaires sur une vue inférieure
 

3.1.1 Artère coronaire gauche

Dessin de l’artère coronaire gauche
 

Dessin des artères coronaires
 

3.1.2 Artère circonflexe

3.1.3 Artère coronaire droite

Dessin de l’artère coronaire droite
 

3.1.4 Territoires

Schématiquement, on décrit dans le cœur 3 territoires correspondant chacun a une grosse artère :

Territoires vascularisés par les artères coronaires
 Le tronc commun gauche vascularise l’atrium gauge, il se divise rapidement en 2 rameaux :

La coronaire droite vascularise tout l’atrium droit et la cloison interatriale, ainsi que le noeud sino-atrial (de Keith et Flat) et le noeud atrio-ventriculaire, puis donne deux branches terminales :

3.1.5 Variations

Variations anatomique des artères coronaires
 L’anatomie décrite est valable pour environ 70% des sujets. Par exemple, dans environ 20% des cas, l’IVP vient de la circonflexe, et dans 10% des cas la coronaire droite va plus loin dans le sillon atrio-ventriculaire vers le territoire gauche. Plus rarement encore, il existe des trajets intra-myocardiques des vaisseaux coronariens.

3.2 Veines et lymphatiques

Dessin des vaisseaux cardiaques
 Les artères sont accompagnées par des veines dans les sillons du cœur. Ces veines finissent dans un lac veineux situé dans le sillon atrio-ventriculaire gauche postérieur : le sinus coronaire. Celui-ci se déverse dans l’atrium droit un peu en avant et à gauche de l’orifice de la veine cave inférieure. Les vaisseaux lymphatiques sont superposable aux veines.

4 Le péricarde

4.1 Les feuillets

Le péricarde est la séreuse qui entoure le coeur, elle créée un plan de glissement avec les tissus du médiastin qui permet le monvement des battements cardiaques. Il entoure la surface du coeur et se réfléchit au niveau des hiles pour tapisser la face médiastinale autour du coeur. Il y a un feuillet ​ séreux (le péricarde séreux), composé d’un feuillet ​pariétal et d’un feuillet ​ viscéral​ appelé aussi épicarde. Il recouvre tous les replis du coeur, en particulier il se glisse entre l’auricule et la surface du coeur.

Dessin des feuillets péricardiques
 Le péricarde pariétal est doublé par une membrane fibreuse qui le renforce à l’extérieur et se prolonge par des ligaments sur les éléments de la paroi thoracique. Les vaisseaux cardiaques sont normalement situés sous l’épicarde (entre le myocarde et l’épicarde). Entre les deux feuillets il y a la cavité péricardique virtuelle en temps normal.

Le péricarde​ fibreux est inextensible, ce qui explique la sévérité d’un épanchement péricardique ou hémopéricarde (le cœur est comprimé).

4.2 Les hiles

Le coeur possède 2 hiles : un artériel et un veineux. L’artériel​ comporte l’aorte et l’artère pulmonaire alors que le veineux​ contient les deux veines caves et les 4 veines pulmonaires. Le péricarde fibreux est réfléchi au niveau des gros vaisseaux et à ce niveau, qu’un hile qui englobe artères et veines.

Vue antérieure de la cavité péricardique
 Sur une vue antérieure, cavité péricardique ouvert et cœur enlevé, se trouvent les deux hiles du coeur. En haut se situe l’artère pulmonaire à droite et l’aorte à gauche (elles se croisent). Elles sont unies par leur bords contigus et occupent la même cheminée de péricarde viscéral, alors que les veines pulmonaires et les veines caves supérieures et inférieures, sont dans une autre cheminée péricardique plus tortueuse.

Ces 2 hiles sont individualisables : le passage entre les 2 s’appelle le sinus transverse du péricarde ou sinus transverse de Theile, situé à l’arrière du pédicule artériel et au-dessus du pédicule veineux. Le sinus oblique ou cul-de sac de Haller est un passage entre les veines pulmonaires qui fait partie du hile veineux.

4.2.1 Le hile artériel

Le hile artériel est limité en haut par la partie supérieure du tronc de l’artère pulmonaire et la partie ascendante de l’arc aortique. La zone de réflexion péricardique au niveau de l’aorte ascendante est oblique en bas et à gauche, juste en-dessous du départ du tronc artériel brachio-céphalique. L’essentiel de la partie ascendante de l’aorte (en particulier l’origine des coronaires) est intra-péricardique, alors que la partie horizontale est extra-péricardique.

Dessin du hile artériel
 La réflexion du hile artériel sur l’aorte (A-B) puis sur le tronc pulmonaire (B-C). Le prolongement est la ligne de réflexion du hile artériel. La portion intra-péricardique de l’aorte est une cheminée qui s’arrête en-dessous de la bifurcation de l’artère pulmonaire : cela englobe totalement l’artère pulmonaire avant sa division, puis la partie inférieure de sa division.

4.2.2 Le hile veineux

Sur une vue postérieure des atriums avec les arrivées veineuses et artérielles, le péricarde viscéral tapisse puis entoure les veines pulmonaires. La ligne de réflexion de la veine cave supérieure est oblique en bas et à droite avec une petite partie intra-péricardique. Le lien entre les deux hiles cardiaques est un petit ligament au dessus de l’atrium droit, à gauche du hile artériel.

Dessin du hile veineux
 Le cul de sac principal est le cul de sac de Haller en arrière des atriums. La cavité péricardique se poursuit en arrière dans le hile veineux. Le péricarde fibreux recouvre le péricarde séreux et possède des insertions ligamentaires vers le bas au niveau du diaphragme, vers le sternum, et vers les vertèbres.

4.2.3 Ligaments péricardiques

Le péricarde est fixé aux organes voisins par les ligaments sterno-péricardiques, vertébro-péricardiques et phréno-péricardiques. Des éléments fibreux relient également le péricarde à la trachée, aux bronches et à l’œsophage via les ligaments viscéro-péricardique.

Le péricarde fibreux
 Sur une vue supérieure du diaphragme, l’empreinte cardiaque du péricarde fibreux adhère au diaphragme avec un renforcement ligamentaire antérieur : les ligaments phréno-péricardiques antérieurs, et le renforcement autour de la veine cave inférieure : les ligaments phréno-péricardiques postérieurs.

5 Configuration interne

Vue interne d’un cœur en coupe frontale
 Chaque coeur possède 2 cavités : un atrium (anciennement oreillette) et un ventricule. Le coeur droit a une capacité de ​ 300cc​, sa lumière est plus volumineuse que celle du coeur gauche dont le volume est​ 260cc​ car les parois sont plus épaisses à gauche, l’épaisseur myocardique permet d’assurer une pression d’éjection systolique plus grande.

5.1 Le coeur droit

Dessin de l’intérieur du cœur droit

5.1.1 Atrium droit

Schéma de la configuration interne de l’atrium droit
 L’atrium droit possède une forme globalement ovale avec un grand axe plutôt vertical. Il est schématisé par un cube.

Intérieur de l’atrium droit
 

5.1.2 Ventricule droit

Schéma de la configuration interne du ventricule droit
 Le ventricule droit est schématisé par une pyramide à base postérieure. La base est occupée par l’anneau atrio-ventriculaire contenant la une valve tricuspide, le sommet est antérieur, la face inférieure est diaphragmatique, la face postérieure forme le septum interventriculaire.

L’infundibulum est une « cheminée », qui s’ouvre proche du septum et de la base et mène au tronc pulmonaire à travers la valve sigmoïde pulmonaire. L’intérieur du ventricule droit est hérissé par 3 piliers : le muscle papillaire antérieur, le muscle papillaire postérieur et la bandelette ansiforme qui relie la face septale à la face ventrale et qui est traversée par du tissu cardionecteur. Ces piliers fixent les cordages tendineux qui retiennent la valve atrio-ventriculaire tricuspide lors de la contraction du ventricule.

Vue intérieure du ventricule droit
 

5.2 Le coeur gauche

5.2.1 Atrium gauche

Schéma de l’atrium gauche L’atrium gauche possède aussi une forme ovalaire avec un grand axe plutôt horizontal. On le schématise par un cube avec 6 faces :

Dessin de la configuration interne de l’atrium gauche
 

5.2.2 Ventricule gauche

Le ventricule gauche est aussi schématisé par une pyramide à base postérieure. La base est occupée par l’anneau atrio-ventriculaire contenant la une valve mitrale, le sommet est antérieur, la face inférieure est diaphragmatique, la face antérieure forme le septum interventriculaire.

Schéma de l’intérieur du ventricule gauche
 Le ventricule gauche est plus épais avec un pilier postéro-inférieur assez volumineux, concave vers le haut et qui se moule sur le pilier antérieur cylindrique. L’infundibulum est une « cheminée », qui s’ouvre proche du septum et de la base et mène à l’aorte à travers la valve sigmoïde aortique.

Dessin de l’intérieur du ventricule gauche
 La paroi du ventricule gauche est constituée par l’épais muscle myocardique qui maintient la pression artérielle systémique, le myocarde du ventricule droit est moins puissant car la pression artérielle pulmonaire est 5 fois plus faible.

Coupe perpendiculaire à l’axe du cœur au niveau des ventricules
 

6 Structure du muscle cardiaque

6.1 Charpente fibreuse du cœur

Le cœur est un muscle inséré sur sa charpente fibreuse au niveau de la jonction des atriums et des ventricules. Cette base du cœur est formée par les 4 orifices (2 atrio-ventriculaires et 2 artériels) avec leurs valves ainsi qu’un renfort fibreux qui les relie et les renforce : le trigone fibreux.

Les valves du cœur en vue supérieure
 Les 4 orifices valvulaires se trouvent quasiment dans le même plan sur une coupe du coeur au niveau du resserrement atrio-ventriculaire. Plus précisément, les deux orifices atrio-ventriculaires sont dans le meme plan et les deux orifices artériels sont dans un autre plan oblique en bas et en avant.

Photo de la charpente fibreuse du cœur en vue supérieure
 

6.2 Les fibres musculaires

Les fibres musculaires qui entourent les orifices des veines pulmonaire et celles de l’auricule gauche sont propres de l’atrium gauche. Les fibres musculaires qui encourent les orifices des deux veines caves et celles de l’auricule droit sont des fibres de l’atrium droit. Celles qui entourent le toit de l’atrium sont des fibres communes.

Dessin du muscle cardiaque
 Les fibres musculaires des ventricules partent de la charpente fibreuse et s’enroulent vers le bas en direction de l’apex. Elles forment les sacs myocardiques ventriculaires (un droit et un gauche). Ces deux sacs sont entourés par un sac superficiel plus mince qui dessine le vortex du cœur sur l’apex.

6.3 Les valves du cœur

Dessin des valves
 

Photos de la valve mitrale
 

7 Innervation

7.1 Innervation intrinsèque

Tissunodal
 Le tissu cardionecteur est la structure nerveuse intrinsèque du cœur. Il est constitué de nœuds qui dépolarisent automatiquement et de faisceaux ramifiés jusqu’à l’épicarde qui transmettent l’influx électrique pour assurer l’activation synchronisée du muscle cardiaque.

Dessin du tissu cardionecteur
 La branche droite traverse la bandelette ansiforme puis se divise jusqu’à l’épicarde pour former le réseau sous épicardique de Purkinje. La branche gauche donne une portion postérieure et une portion antérieure qui permettent la contraction synchronisée du ventricule gauche.

Schéma du tissu nodal
 Il existe parfois des faisceaux anormaux qui peuvent entraîner des troubles du rythme cardiaque : par exemple le faisceau de Kent peut être responsable du syndrome de Wolf Parkinson White visible à l’ECG et possiblement responsable d’arythmies mortelles.

7.2 Innervation extrinsèque

Le cœur est innervé par le système nerveux autonome (orthosympathique et parasympathique). Ces 2 innervations sont bilatérales, mais pour des raisons de clarté on représente uniquement le parasympathique à droite et l’orthosymatique à gauche.

Schéma du système nerveux autonome du cœur
 Les 2 systèmes ont une origine différente : l’orthosympatique provient des ganglions du cou et du thorax, alors que le parasympathique est porté par le nerf vague (nerf cranien X). Ils se rejoingent dans les des nerfs cardiaques supérieur, moyen et inférieur qui convergent ensuite vers le plexus cardiaque artériel sous la crosse aortique et le plexus cardiaque veineux devant la veine cave supérieure.

7.2.1 Physioanatomie du parasympathique

7.2.2 Physioanatomie de l’orthosympatique

8 Rapports

Mouvements du cœur
 Comme le coeur est en mouvement, ses rapports bougent selon ses mouvements. En expiration​ (rouge) : le cœur s’élève avec le diaphragme alors qu’en inspiration​ (bleu) le cœur s’abaisse par contraction du diaphragme.

8.1 Rapports antérieurs

En avant du cœur se trouve la paroi thoracique avec l’aire cardiaque : zone de projection du coeur.

Rapports antérieurs du cœur
 Aire cardiaque​ : le cœur se projette sur la partie inférieure du sternum sur les cartilages costaux, plus largement du côté gauche. La pointe du coeur est en regard du 5ème espace intercostal, légèrement à gauche. La projection de la pointe du cœur est juste au-dessous de la plaque aréolo-mamelonnaire (repère plus fiable chez l’homme).

8.2 Rapports postérieurs

En arrière du cœur se trouve le médiastin postérieur qui s’étale de ​T4 (arc aortique) à ​T10​ (arrivée de la veine cave inférieure dans l’atrium droit). Il contient l’oesophage ainsi que les ​nerfs vagues à sa gauche et a sa droite (qui descendent obliques en bas et en dedans). Entre l’œsophage et le rachis chemine l’aorte descendante et les 2 veines azygos.

Rapports postérieurs du cœur
 Les rapports postérieurs sont visibles sur une vue postérieure du coeur en enlevant la colonne vertébrale et en coupant tous les éléments du médiastin postérieur : l’aorte, l’oesophage, la trachée et la bronche droite.

8.3 Rapports latéraux

Rapports latéraux du cœur
 Latéralement​ se trouvent les cavités pleuro-pulmonaires.

8.4 Rapports inférieurs

Dessin d’une coupe transversale en dessous du coeur
 Le cœur est posé sur le diaphragme à travers lequel il est en rapport avec les viscères de la cavité abdominale : le foie et l’estomac.

8.5 Rapports supérieurs

Au dessus du cœur émergent les troncs artériels supra-aortiques. Au dessus se situent les troncs veineux innominés ainsi que le thymus (un peu en avant).

Dessin du médiastin antérosupérieur  Chez les enfants, le thymus est très développé.