Sémiologie générale

2018-2019

1 Introduction

La sémiologie médicale est la partie de la médecine qui étudie les signes que peut relever le médecin à l’examen clinique ou avec des examens complémentaires. Elle étudie également la manière de les relever et de les présenter afin de poser un diagnostic.

1.1 Définitions

1.2 Signes de pancarte

Les signes « de pancarte » correspondent au diagramme de soin (l’expression provient du fait qu’autrefois on utilisait des pancartes au chevet des patients pour noter ces données) :

2 L’examen clinique

2.1 Interrogatoire

Interrogatoire médical
 On dit parfois qu’un bon interrogatoire donne 80% du diagnostic.

2.1.1 Conduite d’interrogatoire

2.1.2 Les symptômes

2.2 Examen physique

L’examen physique
 Il comprend l’inspection visuelle, la palpation tactile et percussion du corps, ainsi que l’auscultation (écoute des bruits du corps) à la recherche d’anomalies. Le contexte et les antécédents permettent d’interpréter les données de l’examen clinique et donc de hiérarchiser les hypothèses diagnostiques devant un symptôme/syndrome.

2.2.1 Conduite de l’examen physique

On demande au patient de se déshabiller, au moins en sous-vêtements afin de pouvoir réaliser l’examen dans de meilleures conditions. Il vaut mieux commencer par l’organe en souffrance, puis faire un examen systématique : de haut en bas ou organe par organe. L’examen est guidé par les hypothèses diagnostiques.

2.2.2 Inspection

Depuis le début de la rencontre on peut se faire une idée de l’état général du patient (énergétique, fatigué ?) ainsi que sur son humeur (thymie). On peut aussi remarquer d’éventuelles anomalies du visage (asymétrie? Anomalies oculaires? Chevelure?) ou de la démarche, des déformations physiques. On note aussi l’état bucco-dentaire révélateur du niveau social et de l’hygiène de vie.

Il faut regarder la motricité (marche, équilibre, tremblements…), puis faire une observation plus détaillée du corps afin de noter l’état de trophicité musculaire (nutrition, activité physique), une éventuelle coloration des téguments, des lésions cutanées, des cicatrices.

On peut être vigilant à repérer les signes physiques d’addictions : tabagisme, alcoolisme, drogues, médicaments.

2.2.3 Palpation

Il ne faut pas hésiter à toucher le patient à pleines mains. On peut prendre le pouls, la tension artérielle couché et debout. On peut tester les réflexes si on suspecte un problème neurologique. Les touchers pelviens (prostate pour l’homme, vagin chez la femme) doivent être réalisés si nécessaire.

2.2.4 Percussion

La percussion sur certaines zones du corps permet la mise en évidence de signes, par la présence d’un son « mat », comme assourdi ou « tympanique », qui résonne.

2.2.5 Auscultation

On écoute principalement le cœur et les poumons :

Auscultation cardiaque
  Auscultation pulmonaire
 Mais il arrive que l’on écoute l’abdomen et les vaisseaux.

2.3 Rédaction de l’observation médicale

Il faut regrouper les symptômes signifiants en syndromes cohérents qui explicitent des mécanismes lésionnels et évoquent des diagnostics correspondants. On propose ensuite une synthèse diagnostique, puis on pose des hypothèses diagnostiques et des examens complémentaires.

3 Les signes généraux

Nous allons détailler les quatre signes généraux. Si lors d’un examen, un patient présente au moins 2 signes parmi les 3 premiers, on parle d’altération de l’état général (AEG), qui peut être fébrile ou non fébrile.

3.1 Asthénie

Asthénie
 

3.1.1 Définitions

L’asthénie est dite chronique si elle dure depuis plus de 6 mois (les causes de l’asthénie chronique ne sont pas les mêmes que celle de l’asthénie aigüe de moins de 6 mois). Elle peut aussi varier selon un rhytme circadien (variations au cours de la journée) qu’il faut caractériser. Elle peut être accompagnée de troubles du sommeil.

3.1.2 Composantes

3.1.3 Asthénie isolée/prédominante

L’asthénie isolée peut être psychogène (épisode dépressif majeur) ou organique, signe de certaines pathologies :

Mais il peut aussi s’agir d’une situation physiologique particulière : une grossesse débutante.

3.2 Amaigrissement

Amaigrissement
 

3.2.1 Définiton

L’amaigrissement désigne une diminution du poids du corps. Il est nécessaire d’objectiver l’amaigrissement en réalisant des pesées, avec la même balance de préférence. L’amaigrissement est significatif si la perte de poids est supérieure à 10% du poids du corps en 6 mois.

Si on n’a pas les données de pesées, on peut l’évaluer en observant un éventuel changement de taille de vêtements. Il faut distinguer amaigrissement volontaire et involontaire.

3.2.2 Causes

L’amaigrissement peut être dû à un défaut d’apport : on parle de dénutrition. Elle peut être psychogène (anorexie mentale ou dépression) ou due à une inflammation chronique (néoplasie, infection chronique, maladie auto-immune systémique) qui entraine la libération de neuromédiateurs qui vont donner une impression de satiété et couper la faim.

Elle peut aussi être le signe d’une parasitose digestive (présence de vers dans les intestins) qui entraîne une malabsorption.

Enfin elle peut traduire un hypercatabolisme (dégradation et/ou utilisation des nutriments trop importante) dont la cause est souvent une néoplasie (cancer), une endocrinopathie hypermétabolique ou une maladie neuromusculaire (fonte du muscle et perte de poids par perte de masse musculaire).

3.3 Anorexie

Anorexie
 L’anorexie correspond à une diminution de l’appétit. On distingue l’anorexie non sélective : perte d’appétit pour tous les aliments de l’anorexie sélective.

Toute maladie évolutive entraine en pratique une anorexie sauf les pathologies particulières provoquant un amaigrissement sans anorexie.

3.4 Syndrome fébrile

La fièvre
 

3.4.1 Définition de la fièvre

Le fièvre est définie par un niveau de température corporelle centrale :

Il faut réaliser la mesure de la fièvre dans des conditions thermiques extérieures non extrêmes, le matin au réveil, à distance des repas et à distance de toute activité qui puisse augmenter la température centrale.

Une fièvre qui dure jusqu’à 5 jours est dite aiguë, au-delà de 20 jours on parle de fièvre prolongée. Entre 5 et 20 jours elle est intermédiaire. Il existe aussi des signes d’accompagnement qui orientent vers certaines maladies : frissons, sueurs, céphalées, arthromyalgies diffuses.

La courbe de température doit être systématiquement tracée. Il faut rechercher la prise d’antipyrétiques (paracétamol ou anti-inflammatoire non stéroïdiens) car ils modifient l’aspect de la courbe.

3.4.2 Fièvre intermittente/rémitente

Fièvre intermittente/rémittente
 C’est un signe de bactériémie (passage de bactéries dans le sang) et de viroses.

3.4.3 Fièvre hectique / désarticulée

Fièvre hectique ou désarticulée
 Ressemble à n’importe quoi, pas de périodicité, aucune logique. Causée le plus souvent par une maladie parasitaire : la Leishmaniose.

3.4.4 Fièvre récurrente

Fièvre récurrente
 C’est une fièvre intermittente qui revient avec une périodicité particulière. Fièvre tierce ou quarte quand les pics fébriles en clocher surviennent respectivement tous les 3 ou 4 jours : typique de paludisme. Tierce pour le paludisme à plasmodium falciparum qui peut être fatal et quarte pour les autres types de paludisme qui ne tuent pas.

3.4.5 Fièvre en plateau

Fièvre en plateau
 Fièvre sans pics ni diminution. Typique des maladies chroniques stables comme les cancers ou les maladies auto-immunes systémiques.

3.4.6 Fièvre ondulante

Fièvre ondulante
 Alternance de 2 semaines de fièvre et 2 semaines sans rien. Causée par une maladie rare : la Brucellose (fièvre de malte), maladie infectieuse transmise par le lait de brebis. Fièvre qui fait transpirer et qui donne mal aux articulations (dite fièvre sudoro-algique).

3.4.7 Dissociation pouls - température

Normalement la fréquence cardiaque augmente de 10 battements par minutes pour chaque augmentation d’un degré Celsius de la température centrale. L’absence d’accélération du pouls s’observe pour la typhoïde, la brucellose, la légionellose (bactérie transportée par les conduits aériens, les climatisations), la psittacose (maladie bactérienne transmise par les oiseux causant des pneumopathies), la fièvre médicamenteuse (certains médicaments par des mécanismes centraux donnent de la fièvre comme certains antibiotiques par exemple)

Le pouls grimpant de Mahler : désigne une augmentation importante de la fréquence cardiaque couplée à une fébricule. C’est un signe précoce d’une thromboembolie veineuse (thrombus dans les veines profondes avec le risque de complication majeure qu’est l’embolie pulmonaire).

3.4.8 Les frissons

Ils peuvent apparaître au début de la montée thermique (contractions musculaires désordonnées qui fabriquent la fièvre). On observe des frissons « à claquer des dents » (frissons extrêmes qui conduisent le patient à claquer des dents et à des tremblements) dans des cas de : paludisme, bactériémie, fièvre « canalaire » (présence de bactéries pyrogènes dans les différents types de conduits), et de grippes.

Des frissons à claquer des dents inauguraux sont un signe de bactériémie (patient qui marche dans la rue et qui est pris d’un frisson extrême, se met à claquer des dents et à trembler de façon très importante est une urgence vitale qui nécessite un appel au SAMU).

3.4.9 Les sueurs

Elles accompagnent la défervescence thermique afin d’éliminer la chaleur provoquée par la fièvre. Les antipyrétiques peuvent provoquer des sueurs pour faire diminuer la fièvre.

Les sueurs vespérales ou nocturnes, volontiers « à mouiller les draps » sont un signe important qui permet de suspecter un lymphomes, une tuberculose ou un abcès profond.

Causes de sueurs sans fièvre : hypoglycémie, hypercapnie (apnées du sommeil, problèmes respiratoires…), iatrogène (syndrome sérotoninergique, antidépresseurs…)

3.4.10 Céphalées, Arthromyalgies

La grande difficulté consiste à savoir si ces signes accompagnent la fièvre ou sont des symptômes à part entière d’une pathologie. Leurs caractéristiques lorsqu’ils accompagnent la fièvre :

À différencier d’un signe d’atteinte d’organe : les céphalées évoquent une méningite (la douleur ne sera pas parallèle à la température) et les arthromyalgies peuvent être signe de toxocarose ou de vascularite.

3.4.11 Hypothermie

Il s’agit d’une température corporelle inférieure à 35°C. Elle peut être due à une exposition extrême au froid, une bactériémie à Gramm négatif, une intoxication (alcool, barbituriques), une hypothyroïdie ou insuffisance surrénalienne, une atteinte de l’hypothalamus (tumeurs, causes vasculaires, jouant sur le centre contrôle de la régulation thermique)

4 L’urgence vitale

Urgence vitale
 

4.1 Introduction

La première étape est l’identification de l’urgence par évaluation de la gravité du cas clinique. Il faudra éventuellement donner une alerte et orienter le patient vers la réanimation. En même temps, il faut réaliser le diagnostic étiologique pour traiter les causes à l’origine de l’urgence, mais aussi réaliser le diagnostic du retentissement clinique global pour mettre en place un traitement visant à pallier la possible défaillance des organes vitaux (traitement symptomatique).

4.2 Arrêt Cardiorespiratoire

Arrêt cardiorespiratoire
 Pour réaliser un diagnostic positif d’arrêt cardiorespiratoire, il faut être en présence des symptômes/signes suivants :

4.3 Le Choc

Le choc
 

4.3.1 Diagnostic positif d’un choc

Marbrures
 

4.3.2 Étiologie

Le choc cardiogénique est dû à une défaillance cardiaque aiguë et s’accompagne de signes d’insuffisance cardiaque gauche et/ou droite.

Le choc septique est dû à une infection grave, bactériémie, septicémie. Il présente une part cardiogénique (insuffisance cardiaque) et une part de vasoplégie (vasoconstriction altérée). On observe un syndrome fébrile ou une hypothermie pour les bactéries Gram négatives, on retrouve un foyer infectieux.

Le choc hypovolémique est dû à une diminution du volume sanguin et se manifeste par une soif. La cause est généralement dans des pertes liquidiennes majeures : diarrhée (choléra), prise de diurétiques, grands brulés avec perte importante de peau ou encore un choc hémorragique (diminution de la volémie par perte de sang) pour lequel on observe des saignements extériorisés ou signes d’hématome profond et un syndrome anémique : pâleur de la peau.

Le choc Anaphylactique (dit allergique) est dû à une vasoplégie (dilation des artères). Il s’observe dans un contexte d’exposition allergique (prise de médicament, piqure d’insecte…) et est accompagné de signes allergiques associés : urticaire, bronchospasme…

4.3.3 Particularités du choc septique

Le premier stade est le Syndrome de réponse inflammatoire systémique (SRIS) qui n’est pas forcément lié à une infection mais parfois seulement à une inflammation :

Le second stade associe le SRIS à une infection, on parle de sepsis. Le 3ème stade est le sepsis sévère, on retrouve les signes du choc définis précédemment.

On ne parle de choc septique que lorsqu’il n’y a pas de réponse au remplissage ou à l’administrations de vasopresseurs destinés à faire augmenter la PA. Ce choc est différent des trois autres pour lesquels la présence d’un collapsus suffit à diagnostiquer un choc.

4.4 Signes de défaillances d’organes vitaux

4.4.1 Défaillance cérébrale

Une encéphalopathie entraîne un syndrome confusionnel qui associe les signes suivants :

Il y a une exacerbation vespérale de ces symptômes. Si la cause de l’encéphalopathie est métabolique ou toxique (alcool, médicaments …) il existe un signe supplémentaire : le flapping tremor ou astérixis.

Astérixis : On demande au patient de mettre les bras devant lui, les mains relevées et les yeux fermés, on observe des signes de perte de tonus musculaire en battements d’ailes de papillon avec les mains qui tombent et remontent par à-coups.

Score de Glasgow
 Le score de Glasgow était utilisé initialement pour les traumatismes puis a été étendu à toutes les encéphalopathies. Un coma se définit par un score de Glasgow égal à 7 ou moins. Le Coma carus est un état pré-mortem de mort cérébrale, avec un score de Glasgow égal à 3 (score minimum).

4.4.2 Défaillance cardiaque

Une syncope ou des lipothymies sont dues à une hypoperfusion du système nerveux central qui peut être due à une insuffisance cardiaque. C’est un motif fréquent de consultation aux urgences.

Une insuffisance cardiaque gauche entraîne un œdème aigu du poumon : le ventricule gauche n’arrive pas à éjecter le sang qui stagne en amont dans l’oreillette et les veines pulmonaires provoquant une augmentation de la pression artérielle alvéolaire et une fuite de liquide vers les poumons (transsudation). Cliniquement :

Signes d’insuffisance cardiaque droite aigue :

4.4.3 Défaillance respiratoire

• Diagnostic positif en fonction des signes de gravité :

4.4.4 Défaillance rénale

Reins
 Le premier signe de défaillance rénale est l’oligurie, c’est à dire une diurèse inférieure à 500 ml/24h ou à 1ml/kg/h.

Les signes d’insuffisance rénale aigue sont l’asthénie, un syndrome confusionnel du à l’accumulation d’urée toxique pour le cerveau, des nausées et vomissements, une péricardite, ainsi que les conséquence des troubles métaboliques (hyperkaliémie, dysnatrémie)

4.4.5 Défaillance hépatique

Dans l’insuffisance hépatique aiguë, une personne peut passer d’un état de bonne santé à un état proche de la mort en quelques jours. Une asthénie est généralement observée.

Ictère
 

Un fetor hepaticus (odeur douceâtre de l’haleine) et des troubles moteurs sont fréquents. On peut aussi remarquer une leuconychie (ongles blancs), ainsi qu’un hypocratisme digital. Une tachycardie, une tachypnée et une hypotension peuvent se produire avec ou sans sepsis. Une insuffisance hépatique aigüe peut conduire à un œdème cérébral dont les signes sont une obnubilation, un coma, une bradycardie, et une hypertension.

5 Douleur

La douleur
 

5.1 Mécanisme de la douleur

La douleur peut avoir 3 origines différentes :

La durée d’évolution permet de distinguer la douleur aiguë « signal d’alarme » de la douleur chronique « douleur maladie ». La douleur aiguë est un symptôme qui aide au diagnostic et qui généralement décroît et disparaît lorsqu’un traitement étiologique est institué.

5.2 Interrogatoire

Pour caractériser la douleur, on peut demander au patient de remplir le questionnaire de la douleur de Saint Antoine. C’est un questionnaire de 61 mots qualificatifs répartis en 17 sous-classes (9 sensorielles, 7 affectives, 1 évaluative) qui permet en pratique clinique de préciser les participations du sensoriel et de l’affectif dans l’intensité douloureuse.

5.3 Caractérisation de la douleur

5.3.1 Douleur neuropathiques

Douleurs neuropathiques
 Ces douleurs prennent la forme d’un fond douloureux permanent à type de brûlure ou étau avec parfois des sensations de coups de poignard, des brûlures ou de chocs électriques. Ces paroxysmes douloureux peuvent être spontanés ou induits par le froid, l’effleurement, les émotions, la fatigue. Ces sensations s’accompagnent généralement de fourmillements, de démangeaisons, d’engourdissement, de picotements. Une hyper esthésie (abaissement du seuil de déclenchement de la douleur) est aussi fréquente.

Ces douleurs ont la mauvaise habitude de résister aux traitements standards, le diagnostic repose avant tout sur l’interrogatoire et l’examen clinique, la mise en évidence d’une lésion du système nerveux responsable des douleurs confirme le diagnostic.

Par exemple, une douleur de l’hypocondre droit à type de brûlure fait penser à une neuropathie thoracique (zona). Une douleur intense du membre inférieur ou de la fesse qui irradie le long de la cuisse, de la jambe et se termine au niveau du gros orteil oriente sur une douleur sciatique de type L5.

5.3.2 Douleurs nociceptives

Douleur nociceptive
 Il s’agit de signes d’altération de structures, qui vont orienter le diagnostic :

5.3.3 Douleur référée

Une douleur référée ou rapportée correspond à une douleur ressentie dans un territoire anatomique qui n’est pas celui dans lequel se trouve le processus lésionnel à l’origine de la douleur. Ce phénomène est principalement déclenché lors d’atteintes viscérales.

Une douleur référée ou rapportée est différente d’une douleur projetée qui correspond à une lésion du trajet nerveux projetée par le cerveau sur le territoire correspondant, par exemple la sciatique.

Douleurs projetées
 Ces douleurs référées nous indiquent donc des souffrances d’organe. La douleur est généralement mal localisée, vague et diffuse. Elle est parfois associée à des symptômes du système nerveux autonaume (pâleur, transpiration, nausées, variation de tension artérielle et du rythme cardiaque).

5.4 Particularité de la douleur thoracique

5.4.1 Urgences vitales

Douleur thoracique et urgence vitale
 Il existe 4 grands types de douleur thoraciques qui sont des urgences vitales à ne faut pas louper. Mnémotechnique, PIED :

5.4.2 Les différentes douleurs thoraciques

Liste des douleurs thoraciques